Vie du collège

Les 4 Pattounes expliquent la protection animale aux 6e et aux 5e

Par CLAIRE GASCARD, publié le mercredi 24 avril 2024 16:46 - Mis à jour le mercredi 24 avril 2024 16:54
Que faire si un chien qui semble très malade, est "oublié" dans une voiture?
Les 10 et 11 mars, l'association toulousaine Les 4 Pattounes est intervenue auprès des 6e6, 5e2 et 5e4.

Dans le cadre de trois séquences de français axées sur le thème de l’animal, les 6e6, les 5e2 et les 5e4 ont pu échanger avec des intervenants de l’association les 4 Pattounes. les4pattounes.org/les4pattorg/

Des bénévoles, parmi lesquels, une vétérinaire et une juriste, ont dressé un tableau de la protection animale en France : cadre juridique, bien-être, interventions de l’association ou des forces de police et actions possibles si l’on est témoin de maltraitance animale, y compris sur les réseaux.

La fondatrice de l’association, la capitaine de police Céline Gardel, était déjà intervenue au collège l’an dernier. Dotée d’une énergie inaltérable pour défendre la cause animale, elle a notamment obtenu la création d’un pôle maltraitance animale au parquet de Toulouse, la création d’une mallette spécialisée avec lecteurs de puces permettant l’identification des animaux errants pour les commissariats et gendarmeries , l’organisation d’une formation spécifique à l’Ecole Supérieure de Police.

Les élèves ont découvert comment les animaux sont protégés en France en 2024, dans un contexte où la France détient le triste record de champion européen des abandons d’animaux de compagnie (plus de 300 000 sont abandonnés/an selon l’ICAD) et de celui qui ne cesse de faire parler de lui pour la maltraitance animale, elle aussi en forte augmentation. C’est pour cette dernière raison que les refuges sont aujourd’hui saturés, ce qui transforme en casse-tête l’accueil d’animaux sauvés par la police.

Des exemples concrets ont abondamment illustré l’intervention des bénévoles.

Selon le Code rural et de la pêche maritime, l'animal est, fort heureusement, considéré aujourd’hui comme un être sensible à qui son propriétaire doit donner des conditions de vie compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. Loin des modes éphémères, l’adoption d’un animal suppose de s’informer afin de lui apporter ce dont il a réellement besoin.

Aimer ne suffit pas, il faut aussi comprendre.

Cette évidence est récente. Si le Dr Pariset a créé la SPA en 1845, c’est bien parce qu’il était outré de voir les charretiers ou les cochers battre comme plâtre leurs chevaux épuisés, certains trop faibles pour se relever, dans les rues de Paris.

Les 5e se sont rappelés ce qu’ils ont appris en abordant le texte scientifique en français et ce qu’ils ont éprouvé avec les textes de grands écrivains, Jules Verne comme Maupassant, qui se sont fermement opposés à la cruauté avec laquelle on pouvait traiter les animaux au XIXe siècle.

Les 6e ont pu valoriser leur travail sur le lexique animal, leur observation de l’animal en forêt de Bouconne liée à différents textes, tout cela les aidant à améliorer leur fluence.

Même si l’association n’a pas détaillé les quelques faits divers terribles qu’elle a cités, les 6e comme les 5e sont restés perplexes, indignés par ces actes de négligence ou de cruauté dont aucun animal ne se rendrait coupable.

Ils ont conclu que le respect de l’animal et de l’humain sont intimement liés ; être heureux d’apprendre et de partager, y compris avec d’autres espèces, permet de devenir un adulte respectueux de tous, équilibré et épanoui.

Commentaires

Aucun commentaire